Le quatuor animalier emmené par Alex le lion revient pour de nouvelles aventures. Habile.
Des plaines africaines à Central Park, la route est longue. Surtout pour des animaux. Mais à force de courage et d’inventivité, d’aide et de solidarité (la main tendue par les bêtes du cirque ambulant), l’impossible se produit.
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Si l’intrigue et la morale distillée s’avèrent minces, n’en reste pas moins une certaine impression d’habileté, d’intelligence même, dans cette capacité de jouer avec les codes cinématographiques et de détourner des références universellement reconnues (James Bond, Matrix…), tout en évitant les écueils de la redite exsangue.
Certes alourdi par sa soif du spectaculaire, par un anthropomorphisme pesant et par quelques intentions graphiques franchement désagréables (les moments de représentation du cirque), le film aurait peut-être gagné en efficacité sans tout cet éventail d’artifices.
Mais au final une sorte d’opération magique opère. Les ficelles ont beau être évidentes, l’œil s’amuse, s’embarque avec plaisir dans ce voyage, docile mais lucide. Habile, a-t-on dit.
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